Le mercredi 27 mars 2024 a été marqué par deux premières.
Les hélicoptères de toutes nationalités continuent leur ballet dans le ciel de Port-au-Prince pour évacuer les étrangers qui souhaitent quitter Haïti.
« Hâtez-vous lentement ; et, sans perdre courage, vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage : polissez-le sans cesse et le repolissez ; ajoutez quelque fois, et souvent effacez », dit Nicolas Boileau dans L'Art poétique (1674).
La Police nationale d’Haïti a multiplié les actions contre les gangs depuis une semaine dans la région métropolitaine.
Ce mardi 19 mars 2024, la vie a repris un semblant de normalité dans la région métropolitaine.
La situation sécuritaire continue de se dégrader en Haïti et l’avenir politique se cherche après l’annonce de la démission conditionnelle du gouvernement inopérationnel d’Ariel Henry.
L’accalmie sur la région métropolitaine a été de courte durée.
Chaque matin, depuis samedi dernier, la question du jour est « Hier soir, as-tu entendu les hélicoptères ? » Les va-et-vient des engins intriguent.
Haïti chemine lentement vers un changement majeur de gouvernance.
Sur son compte X (anciennement Twitter), le premier ministre Ariel Henry, porté disparu depuis qu’on l’a vu signé un accord au Kenya le 1er mars 2024, on peut lire ce 8 mars ses vœux à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes.