Accablé aujourd\'hui encore, par la majorité des députés, le ministre Daniel Elie ne partira pas avec le coeur si léger comme l\'aurait souhaité le président René Préval. Dans les couloirs et les salons du Palais législatif, la récente lettre du chef de l\'Etat au ministre de la Culture et de la Communication éjecté depuis plus d\'un mois résonne comme un brevet à un ministre privé de l\'état de grâce.
« Le président René Préval n\'a pas lu le rapport, ou du moins il a été induit en erreur », s\'étonne le député Poly Faustin (Fanmi Lavalas)