On les rencontre sur la cour du ministère des Affaires sociales, tout autour du Palais des ministères, devant l\'entrée de la Direction générale des impôts (DGI), du Palais Législatif et dans les parages de diverses autres institutions publiques. Ils agressent les fonctionnaires, passants et même certains hauts responsables de l\'État. Le commun des mortels les appelle « chimè ». Mais eux, ils s\'autoproclament « militants ». Ils rôdent autour de ces institutions à la recherche d\'une subvention, de l\'argent, d\'un job... mais ils le font le p