Poésie

Les yeux de Valérie

Tes yeux à hauteur d'un baiser Percent l'odeur de la ville interdite Aux enfants de ta race.

Jean Pierre Jacques Adler
Par Jean Pierre Jacques Adler
03 mai 2006 | Lecture : 1 min.
Tes yeux à hauteur d'un baiser Percent l'odeur de la ville interdite Aux enfants de ta race. Tu es tranquille Dans ton lit, Un milliard d'oiseaux Sur tes épaules Baignent dans la douceur fiévreuse De ta chair. O Valérie ! Aux yeux magiques du midi Habités par la fidélité D'un miroir solitaire Dis-moi Que ta poitrine n'est pas à vendre, Car voilà au milieu de tes seins Ma bouche qui dort en cerf-volant fatigué. La rumeur de tes doigts Suicide la lumière du pavé Pour compter Les gouttelettes sur ton front. Ce matin T
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