4 h p.m. J'ai rendez-vous à l'hôtel Oloffson. Je suis en retard. Je grimpe dans un taxi. Une fois descendu de cette caisse déglinguée et le seuil de la grosse barrière noire en fer forgé franchi, je tombe tout de go sur Rassoul Labuchin. Il est assis, entre les panaches de lataniers de l'hôtel, à côté d'Ipharès Blain, son directeur musical, et du reste de l'équipe de techniciens hollandais qui devront réaliser le projet de cet « opéra nègre » qui le démange depuis tantôt 8 ans. C'est le dernier jour des auditions. Il y a encore un peu de monde