Le piercing

Question de mode, d'appartenance ou de préférence sexuelle

Aujourd'hui, bon nombre de personnes se font introduire des bijoux dans certaines parties de leur corps comme leur sourcil, le pavillon de l'oreille, les lèvres, la langue, le nez, le nombril, les tétons et même leurs parties génitales. Ce phénomène de percement des parties du corps, dénommé « piercing », est, ces derniers temps, très pratiqué en Haïti par des jeunes et des adolescents. Sur le parcours du carnaval 2006, on a pu observer à quel point ce phénomène est devenu courant en Haïti. Le piercing comporte de nombreux risques et peut être à la base de diverses complications d'ordre médical, notamment les infections bactériennes et la transmission de virus. Il devient un phénomène de santé publique.

Le Nouvelliste
Par Le Nouvelliste
03 mars 2006 | Lecture : 7 min.
« Une fillette de 16 ans est morte le 20 décembre 2002 suite à une infection due au piercing nasal », nous a confié un médecin. « En effet, toute effraction de la peau ou des muqueuses, si minime soit-elle, expose aux infections bactériennes à partir de la peau elle-même, du matériel et des bijoux. La cicatrisation demande alors quelques semaines, voire quelques mois », a-t-il avancé. A une jeune femme à laquelle nous avons demandé pourquoi elle a un piercing au sourcil, elle a répondu: « c'est tout simplement à la mode et j'aime quand on m
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