MARNDR/Rapport

L'élevage porcin dans sa réalité en Haïti

Les paysans haïtiens portent encore les dures séquelles de la disparition de leurs porcs connus sous le nom de "cochons créoles", en 1984. Ces animaux constituaient leur principale source de revenus. Jusqu'à la date de la tuerie de ces bêtes, les autorités n'avaient nullement pensé à mettre en place des palliatifs à ces pertes de ressources combien désastreuses qui ont enlevé aux paysans la bribe d'autonomie fiancière dont ils s'enorgueillissaient alors. Une situation qui jette dans la plus grande paupérisation cette classe d'Haïti dénommée "moun an deyò" (gens du dehors).

Le Nouvelliste
Par Le Nouvelliste
16 janv. 2006 | Lecture : 4 min.
L'effet environnemental «La disparition du porc créole a privé la paysannerie haïtienne durant plusieurs années de son principal instrument d'épargne et de capitalisation» lit-on dans un rapport d'études réalisées par le ministère de l'Agriculture, des Ressources naturelles et du Développement rural (MARNDR). Le rapport indique que les paysans, pour subvenir à certains de leurs besoins, sont obligés de faire des pressions sans précédent sur les ressources naturelles. Les auteurs citent principalement la coupe des arbres effrénée qui entraine
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