Rétrospectives 2005: Haïti et l'international

Appelée à colmater les brêches après le départ précipité du régime lavalas emmené par l'ex-président Jean Bertrand Aristide, l'administration Alexandre/Latortue a fait pâle figure et mécontenté beaucoup de citoyens dans nombre de domaines. La diplomatie haïtienne, notamment, sous le gouvernement intérimaire a brillé par sa passivité. L'une des notes positives de ce gouvernement dans le domaine des Relations internationales se résume dans la conception, l'élaboration, et l'application d'un plan global d'actions contenu à travers le Cadre de Coopération Intérimaire (CCI) et visant le démarrage du pays. A quelques jours de la fin de son mandat, où en est-on ?

Cyprien L. Gary
Par Cyprien L. Gary
30 déc. 2005 | Lecture : 5 min.
Pauvreté, insalubrité, insécurité chronique, carence d'infrastructures et d'investissement, crise aiguë de gouvernance, etc, c'est l'image que projettait la société haïtienne aux lendemains du renversement du régime Lavalas. A défaut d'un plan de développement bien défini, le gouvernement intérimaire appelé à corriger cette situation, s'en est remis totalement aux bons soins de la Communauté internationale principalement, des Etats-Unis, de la France et du Canada. Une diplomatie à l'image de la réalité du pays Ce faisant, les autorités
CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX INSCRITS

Inscrivez-vous gratuitement

Il vous reste 85% à découvrir. Inscrivez vous pour lire la suite de cet article.