Le concentré rapport de Gabriel Garcia Marquez est là, infinitésimal. Les cauchemars annoncent toujours les mémes prémonitions. Il est symptomatique de constater que les raisons d'espérer ou de fuir se répètent dans ce foisonnement de plaies béantes, dans cette bousculade aveuglante de portraits grotesques taillés dans un goulag féodalo-dynastique, celui de José Arcodio Buenda, époux d'Ursula, fondateur de Macondo.
Certe, le roman de Marquez ne ressemble guère à «Fictions» de Orge Luis Borges ni au cosmos ratatiné des littératures en plasti