« Nous vivons  entassés comme des sardines », crient les déplacés du camp La piste

Les handicapés du camp « La piste », qui se sont réfugiés à l’école communale de Pétion-Ville depuis environ un mois pour fuir la violence qui sévit au bas de Delmas, continuent  de vivre dans des conditions difficiles après leur déplacement. Ces sinistrés demandent à l’Etat de prendre des dispositions pour les reloger dans un espace approprié.

Germina Pierre Louis
Par Germina Pierre Louis
15 juil. 2021 | Lecture : 3 min.

L’odeur fétide qui se dégage dans la grande salle de classe de l’école communale de Pétion-Ville accueillant les handicapés sinistrés du camp « La piste » nous parvient depuis le seuil de la porte de l’institution. À notre arrivée, des enfants jouent dans cet espace commun, les hommes regardent le temps passer, les femmes, celles qui le peuvent, s'attèlent à des tâches ménagères.

Dans cet environnement délétère, les personnes tétraplégiques ou celles présentant des difficultés les empêchant de bouger couc

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