Après avoir atterri sur le minuscule tarmac de l'île de la Dominique, les avions en provenance d'Haïti ou de la République Dominicaine attirent des dizaines de trafiquants montant la garde aux alentours du grillage de l'aéroport Melville Hall. Dès la salle d'arrivée, exiguë et artisanalement décorée, le calvaire des candidats à l'immigration clandestine se fait sentir. Pour espérer concrétiser le rêve américain ou européen, les voyageurs arrivés fourbus d'un voyage de trois heures dans des avions souvent inconfortables, doivent individuellement