Un bouquet d\'artistes pour notre créole

La langue française ne doit pas nous servir de muselière, vaut mieux la reléguer comme langue seconde ou étrangère afin qu\'elle devienne, à l\'avenir, un atout pour nous, déclare haut et fort Madame Suze Mathieu, Docteur en anthropologie culturelle.

Claude Bernard Sérant
serantclaudebernard@yahoo.fr
Par Claude Bernard Sérant serantclaudebernard@yahoo.fr
03 nov. 2005 | Lecture : 4 min.
Sur les hauteurs de Pétion-Ville, à Poly café, la Fondation Maurice A. Sixto, a mis à l\'honneur la langue créole, à travers une grande manifestation culturelle. Spectacle de variétés, défilé de mode, causerie, vente-signature, ont rythmé la soirée du samedi 29 octobre. Un notable de Pétion-Ville, Gérard Coradin, a évoqué les bons souvenirs qu\'il a vécus aux côtés de notre griot national, Maurice A. Sixto, à Kinshasa. Il a avoué que ce griot était très superstitieux. Il avait, à la manière de tout bon vodouisant, sa boîte oratoire. « Mauric
CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX INSCRITS

Inscrivez-vous gratuitement

Il vous reste 85% à découvrir. Inscrivez vous pour lire la suite de cet article.