Des morts discrets

En 1974, Georges Castera publiait, avec des encres de Bernard Wah, « Le retour à l’arbre » dans lequel il écrivait : « Ici c’est par routine qu’on va à la mort et non par erreur.

Emmelie Prophète
Par Emmelie Prophète
08 juil. 2020 | Lecture : 3 min.

En 1974, Georges Castera publiait, avec des encres de Bernard Wah, « Le retour à l’arbre » dans lequel il écrivait : « Ici c’est par routine qu’on va à la mort et non par erreur. » 

L’histoire d’Haïti est jalonnée de petites guerres, de massacres, de catastrophes naturelles, d’épisodes meurtriers et traumatisants au cours desquels des femmes et des hommes ont laissé leur vie. Beaucoup de pays, comme nous, ont du mal à faire exister des institutions démocratiques, ne parviennent pas à mettre l’État au ser

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