Dans la nuit du mardi 11 au mercredi 12 octobre, les fameux « barbecues » du Champ de Mars et de la rue Capois ont été emportés par des agents de la mairie, sans avertissement et sans préavis.
Il est malheureux que la réaction provoquée n\'apporte aucune solution au problème, car si les restaurants de fortune et les fameux barbecues qui défigurent la principale place de la capitale projettent une image désagréable, ils ne répondent pas moins à un besoin. Port-au-Prince, sans le Champ de Mars, est une ville morte. Chaque soir, des centaines de