Le projet de décret présidentiel accordant l\'amnistie aux rebelles armés et à tous ceux qui ont commis des infractions entre le 15 décembre 2003 et le 15 mars 2004, au cours du mouvement qui a abouti à la démission d\'Aristide, a été vertement critiqué par les organisations de défense des droits de la personne. Cette amnistie, ce pardon, également offert aux supporteurs du régime lavalas auteurs d\'infractions pour protéger ledit régime, dans une perspective de promotion de la réconciliation nationale, a suscité une lévée de boucliers de plus