L'enceinte de l'église Saint-Pierre est chauffée à blanc. Une bousculade homérique fait une vague dans l'aile sud de l'église. A peine les prêtres qui vont chanter les funérailles du poète-journaliste Jacques Roche ont gravi l'autel, les gens crient : « fòk yo arete pè Jean-Juste ». Des cris d'indignation montent. Le père Jean-Juste, partisan zélé de l'ex-président Aristide, a été pris à partie par la foule.
Jacques Roche a été lâchement maltraité, torturé et assassiné par ses ravisseurs, le jeudi 14 juillet. Son cadavre a é