La révélation choc des revenus des sénateurs, des députés, des conseillers du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) récemment a suscité des grognes au sein de la société, surtout dans la magistrature qui réclame depuis un certain temps de meilleures conditions de travail. Si l’année judiciaire 2017-2018 a été ponctuée de multiples mots d’ordre de grève, pour celle de 2018-2019 qui s’annonce bientôt, le pire peut encore se produire en cas de non-satisfaction des revendications des magistrats au sein du système judiciaire haïtien,