Le laxisme des autorités haïtiennes autour du trafic des personnes

En 2013, l’Assemblée générale des Nations unies, dans sa résolution 68/192, a consacré chaque 30 juillet Journée mondiale de la dignité des victimes de la traite d'êtres humains. La traite des personnes constitue un fléau mondial. Les femmes et les filles sont les groupes les plus touchés par ce phénomène. L’exploitation sexuelle odieuse, le travail forcé et le trafic effroyable des organes humains représentent, entre autres, la manifestation de ce phénomène.

Windzor Aristil
windzoraristil@yahoo.fr
Par Windzor Aristil windzoraristil@yahoo.fr
02 août 2018 | Lecture : 3 min.

« En Haïti, il est difficile d’évoquer des chiffres sur le nombre des personnes victimes de la traite. Un rapport de l’Institut du bien-être social et de recherches (IBESR), daté de l’année 2017, a signalé que 150 enfants haïtiens traversent la frontière haïtiano-dominicaine quotidiennement avec des passeurs. Puisqu’ils traversent avec des passeurs cela sous-entend le phénomène de traite. Toutefois, l’on manifeste beaucoup de doute sur ce rapport tenant compte de la porosité de la frontière dont l’État haïtien n’a aucun contrôle », a re

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