Gouvernance

Et si on décentralisait

Ce ne sont pas les projets de développement, les initiatives heureuses ni l'espoir retrouvé qui auront marqué jusqu'ici le règne de l'administration Alexandre-Latortue, mais plutôt la succession des sagas aux goûts amers : les patinages du CCI, la violence des chimères, l'industrie du kidnapping, la mort des Sonen, Ravix, Domlaj, Wilmé elatriye... Le Premier ministre, pragmatique, propose à la population la décentralisation forcée vers la province ou l'étranger pour passer le cap difficile avant le retour de la sécurité promis pour la fin de ce mois de juillet.

Le Nouvelliste
Par Le Nouvelliste
11 juil. 2005 | Lecture : 2 min.
Le Premier ministre Gérard Latortue a le don d'irriter en disant la vérité. Il en a donné l'illustration la plus parfaite, mardi dernier, à sa descente d'avion de retour de tournée aux USA, en présentant, comme une évidence, une des retombées de l'insécurité à la capitale qui favorise l'exode vers les villes de province. Retournez chez-vous, ouvrez des entreprises, faites du commerce dans votre ville, il faut que tout le pays bourdonne d'activités pour que le développement deviennent une réalité, a déclaré en substance le Premier ministre.
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