L’heure est à la semence de qualité. Les autorités gouvernementales ainsi que des partenaires techniques et financiers de l’État haïtien se montrent de plus en plus concernés par cette situation. L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et la Banque interaméricaine de développement (BID) paraissent très intéressées à soutenir une industrie de semences dans le pays. Ces deux institutions internationales participent dans toutes les grandes décisions concernant ce secteur. Les différents plans élaborés, dont l
Haïti/Agriculture
Pour une industrie semencière en Haïti
Depuis tantôt deux ans, de nombreuses dispositions ont été prises pour se pencher sur la qualité des semences disponibles dans le pays. Un document de politique semencière nationale a été élaboré, un projet de loi y relatif a été déposé au Parlement et le personnel du Service national semencier (SNS) formé sur les techniques de certification et d’homologation de variétés. La dernière en date dans ce secteur est la construction et l’équipement d’un laboratoire de contrôle de qualité des semences. Tout cela, si l’on en croit les autorités, concourt à inciter le secteur privé à investir dans ce secteur.