« M ap chante nan solèy, nan fènwa. Nenpòt sa k rive m m ap kontan. Fò m chante, mwen pa kapab rete, papa m ranje l konsa ». C’est une Rutshelle Guillaume en robe jaune évasée, veste blanche, perchée sur des sandales à talons aiguilles, yeux fermés et main gauche sur la poitrine qui reprend constamment ce refrain du 81 des mélodies joyeuses créoles, des chants d’espérance. L’image parfaite d’une fidèle en parfaite harmonie et totalement éprise de son Maître. « C’est ma chanson fétiche. J’adore les paroles, elle est constamment sur mes lèvres