Les diverses rues du grand marché inspirent de la méfiance à ceux qui ont l’habitude de le fréquenter. La peur se lit sur le visage des gens. Au moindre bruit, les regards se tournent ça et là, cherchant à se mettre à l’ abri, a expliqué un commerçant. « On ne sait quand un dérapage va éclater. On a la peur au ventre », a-t-il déclaré, signalant que s’il avait de quoi se nourrir, il ne serait pas au marché.
La tension qui a régné le week-end écoulé dans la capitale n’a pas totalement disparu, commente un petit groupe de marchands en