Cinq jours après l’annonce de la hausse du prix du carburant par les autorités gouvernementales, la capitale haïtienne tarde à reprendre son rythme coutumier. L’odeur de brûlé se ressent partout dans les rues encore où des amas de débris et des cendres noirâtres d’objets calcinés jonchent toutes les artères de l’aire métropolitaine. Si la circulation automobile a repris son cours quasiment normal, par contre, le négoce, le grand commerce et les locaux de certaines institutions gardent leurs rideaux de fer baissés, suite aux scènes de pilla