Florence, vendeuse de produits éclaircissants

Qui en Haïti n’a pas entendu parler du phénomène « douko » ? Cette tendance est courante dans les sociétés noires. Le douko est un vrai cas d’étude. Marie Florence, une commerçante investie dans les articles pour blanchir la peau, a aussi sa ligne de produits de beauté sur le trottoir où elle allèche le chaland.

Mariah C. Shéba Baptiste
Par Mariah C. Shéba Baptiste
30 juil. 2018 | Lecture : 2 min.

Marie Florence, la cinquantaine robuste, est marchande de produits éclaircissants, à la rue St-Honoré, près du lycée Toussaint Louverture. Assise sur un banc, elle attend le client éventuel pendant qu’un haut-parleur diffuse à plein régime une publicité vantant ses produits cosmétiques fabriqués de manière artisanale. Depuis vingt ans environ, elle s’adonne allègrement à ce commerce qui lui sied bien. Comme ses clients, ses premières couches épidermiques ont disparu depuis des lustres.

Que dire de plus ? Florence est bel

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