Le 23 juin 2005, le chef d'Etat dominicain, Léonel Fernandez, a officiellement admis que des violations graves de droits humains ont été commises par la Migration, l'Armée et la Police dominicaines, lors des déportations abusives de plus de deux milliers d'Haïtiens, Haïtiennes et Dominicains à la peau noire, durant le mois de mai 2005. Ces vagues d'expulsions avaient été déclenchées suite aux évènements survenus dans la localité de Hatillo Palma, après le meurtre d'une dominicaine, attribué sans preuve et sans enquête préalable, à des ressorti