Des sueurs dégoulinent sur le visage de Toto, assis dans les parages de la cathédrale de Port-au-Prince où s'installent les réparateurs d’appareils électroniques. Le jeune homme vient de parcourir une centaine de mètres avec un énorme téléviseur obsolète sur la tête. Son père, amateur de foot, a finalement accepté de financer la réparation de l’appareil tombé en panne depuis plus de quatre mois. « Une Coupe du monde reste une Coupe du monde, lance le jeune homme. On ne peut pas acheter un nouvel écran, mais au moins on peut réparer ce que