Voir grand pour le petit mil

Les recherches financées avec moins d’un million de dollars ont permis de développer une variété résistante au « pichon » et sauver la filière petit mil qui compte 300 000 planteurs, produit 100 000 tonnes métriques et génère entre 35 et 40 millions de dollars américains par an. Le cap, pour Gael Pressoir, est mis sur l’augmentation de la production à l’hectare, c'est-à-dire passer de 1 à 3,4 tonnes métriques.

Roberson Alphonse
Par Roberson Alphonse
24 mai 2018 | Lecture : 4 min.

Gael Pressoir, généticien, docteur en sciences agricoles, est un oiseau rare. Loin des objectifs des caméras et des hâbleurs avares de micros, le récipiendaire du prix scientifique de l’année 2018 du Granh passe ses journées entre ses champs, les cours à l’université et ses recherches. Peu de gens savent que ce sont les recherches de Gael Pressoir et de son équipe, financées par Affaires mondiales Canada, qui ont permis de sauver la filière petit mil du « pichon », une maladie apparue en Haïti en 2015. Avant cette maladie, le généticien effe

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