Poésie

Où sont les loas et le bon Dieu

Le vent s'enlise dans les nuages les regards restent muets les bambous pensent à Damballah et le roulement des tambours n'a plus le souffle d'antan le souffle d'Ogoun Feray ni non plus la fraîcheur de Simbi Agoue ne règne plus les mers deviennent sauvages des âmes s'y perdent en quête d'un pain les champs ne produisent plus de grains Zaka s'énivrent dans le vide Et les êtres affamés Tels des exilés sous les hanches de l'autre vent versent des larmes sans vert Pourquoi d'ici et d'ailleurs sommes-nous toujours en quête de notre cher nous ? l'Ile blessée .

Maxime Melay
Par Maxime Melay
24 juin 2005 | Lecture : 2 min.
Le vent s'enlise dans les nuages les regards restent muets les bambous pensent à Damballah et le roulement des tambours n'a plus le souffle d'antan le souffle d'Ogoun Feray ni non plus la fraîcheur de Simbi Agoue ne règne plus les mers deviennent sauvages des âmes s'y perdent en quête d'un pain les champs ne produisent plus de grains Zaka s'énivrent dans le vide Et les êtres affamés Tels des exilés sous les hanches de l'autre vent versent des larmes sans vert Pourquoi d'ici et d'ailleurs sommes-nous toujours en quête de notre
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