Dans la cour, les visiteurs font le va-et-vient. Quelques amis et connaissances sont heureux de se retrouver, d’autres regardent les ouvrages avant de s’en procurer. Mais le public est peu nombreux. Pourtant, « élargir le jeune lectorat gonaïvien en encourageant des activités à caractère littéraire et culturel », tel a été l’objectif premier des membres organisateurs de cette foire du livre qui n’ont pas tardé à questionner les activités intellectuelles qui tombent en désuétude dans la cité de Jacques Stephen Alexis. En tant qu’acte