Avec le boléro des saigneurs, Théodore Achille fait une percée remarquée dans l'univers romanesque haïtien. Le titre, déjà, renvoie à un certain «contenu» de l'oeuvre qui introduit d'emblée le lecteur dans un climat de violence associé au meurtre, au sexe, à la politique. La quatrième de couverture, elle aussi, ne trompe pas. On y lit :
Port-au-Prince est une ville d'insomniaques qui, chaque matin, découvrent sans surprise les cadavres jetés dans les coins au hasard des mauvais coups...
La curiosité est aussitôt piquée au vif. Et l'on déc