Ce devait être la séance charnière de l’ère Lambert. Après des heures de débats, des redites sur les faits de corruption mentionnés dans le rapport PetroCaribe, les élus, qui n’étaient pas plus que 17, avançaient lentement mais sûrement vers un accord, censé relancer, après deux mois de tâtonnements, les travaux parlementaires et redonner en même temps du sourire au président du Sénat, Joseph Lambert, fatigué de voir son début de mandat grippé par l’affaire PetroCaribe. Mais le malaise du sénateur Nawoon Marcellus, atteint d’une poussée de t