Cécile Nicole Moretta n’est pas de ceux qui cachent leur attachement aux croyances ancestrales. A notre rendez-vous en cette matinée d’octobre 2017 dans une sandwicherie de Miami, elle porte un tas de petits colliers munis de médailles sacrées s’apparentant à des chapelets. Son foulard de couleur vive rimant avec son joli corsage fait la guerre à la grisaille qui maculait le ciel de la Floride en ce jour-là.
« Mwen se pitit fi Sentantwàn. M fèt dèyè Fò nasyonal », nous balance sans broncher la danseuse riche en jours, en guise de pré