Nombreuses sont les institutions qui s’adonnent de leur mieux à la pratique de l’enseignement supérieur en Haïti. Nonobstant les quelques espaces publics de formation supérieure, une bonne partie de ce paysage éducatif est contrôlé par le secteur privé des affaires. Et l’État haïtien, pour peu qu’il puisse le faire, se doit de porter un regard régulateur jusqu’ici inefficace sur le mode de fonctionnement. Conscient de cet état de fait, Paul Yves Fausner, le titulaire de la Direction de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique