Depuis la semaine dernière, la ville de Jude Édouard s’est mise au pas. À l’instar des autres mairies de la capitale, dont Croix-des-Bouquets, Delmas, Pétion-Ville, celle de Carrefour a voulu coûte que coûte organiser son traditionnel ''carnaval'', en dépit des difficultés pécuniaires. Entre des stands alignés çà et là - qu’on pouvait compter sur les doigts de la main- des défilés mornes ne suscitant aucun intérêt, des DJ incertains entamant le parcours très tardivement, on sent effectivement que le premier citoyen de la commune dépassé, hés