PAR MAKENZY ORCEL
Belle merveille. On a dit roman. C'est peut-être trop prévisible, mal comprendre l'esprit du livre. Ce qu'on appelle roman (n'en déplaise aux intrigants, aux romanciers romançants) est un vaste cadre. Un empire flexible qu'on peut nourrir de toutes les formes possibles, dans lequel on peut errer çà et là sans être obligé de se fixer un but, ou, mieux, dépouiller, épurer jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un battement d'ailes, le fil tendu des sens. Belle merveille s'inscrit dans ce dernier registre. Il se veut tranchant,