Lorsque les participants à un concert de luxe font l’objet de stigmatisation et qu'ils répondent par un tissu d’insultes cousu de mépris, le malaise social est à son paroxysme.
« Boujwa fatra », « Egri k ap megri », « Sa k pa kontan, anbake ».
Ce jeu de culpabilisation mutuelle permet, sans soute, de se vider de ses frustrations mais n’apporte aucune proposition au problème de redistribution des richesses.
Dénigrer les riches et mépriser les pauvres, c’est cloisonner une réflexion qui, pourtant, gagnerait à être collective.