Gian Cassone : l'eternelle enfance

Que lit d'abord, selon vous, le lecteur du Nouvelliste tous les matins à la livraison du journal? L'actualité nationale? L'économie? La culture? Vous n'y êtes pas du tout. Beaucoup de lecteurs se ruent immédiatement à la page 2 du journal pour déchifrer l'encart humoristique illustrant le quotidien d'enfants de rue. Les Timoun, comme les appelle Gian Cassone, l'auteur de ces dessins, lui-même un grand enfant.

Jonel Juste
Par Jonel Juste
24 mai 2005 | Lecture : 3 min.
"Vous voyez mes cheveux blancs, c'est la vie qui me les a faits. Mais au fond je demeure un enfant de dix ans," nous confie ce dessinateur passionné d'enfants défavorisés et sensible à leur sort au point d'en faire un album de bande dessinée. Au Cap, raconte-t-il, où j'avais un orphelinat, je connus pas mal d'enfants de rue. Je les ai observés et leurs histoires m'ont inspiré pas mal de mes dessins" "J'en ai connu aussi à Florence ma vile natale, en Italie, et j'ai vu dans leurs yeux la même candeur et la même innocence", souligne-t-il. Hab
CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX INSCRITS

Inscrivez-vous gratuitement

Il vous reste 85% à découvrir. Inscrivez vous pour lire la suite de cet article.