Malgré Matthew, la Grand’Anse ne mourra pas de faim

Une végétation luxuriante…des marchands (es) qui déambulent désormais, les paniers chargés de fruits et d’autres produits agricoles inexistants pendant les mois ayant suivi les ravages causés aux plantations par le cyclone Matthew, les 4 et 5 octobre 2016…. La Grand’Anse semble naturellement se régénérer. Les sinistres projections, au lendemain du désastre, d’insécurité alimentaire et de famine s’estompent.

Yvon Janvier
jyvon21@gmail.com
Par Yvon Janvier jyvon21@gmail.com
27 nov. 2017 | Lecture : 4 min.

On s’approchait de 9h a.m. Aux abords de la Place Dumas, au centre-ville de Jérémie, des bouquinistes approchent une paysanne. Une marchande ambulante, avec sur la tête un panier en plastique rempli de figues-bananes arrivées à maturité et bien mûres. L’un des acheteurs, tout en se baissant vers le panier déposé entre-temps à même le sol commente: “Matthew (faisant allusion au cyclone dévastateur des 4 et 5 octobre 2016) croyait qu’il nous mettrait à genoux et qu’il nous affamerait….” Un autre apostrophe gentiment la marchande: “Quelques moi

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