En contrebas, au bout d’un corridor perpendiculaire à la rue Estimé, dans les hauteurs de Fort-National, un gosse avec une hydrocéphalie se réchauffe aux premières lueurs du soleil en cette matinée un peu frisquet de fin novembre 2017. Récemment opéré et exempté de classe pour quelques jours, il est assis à l’entrée d’une petite pièce d’un peu plus d’une dizaine de mètres carrés. Sourd aux glougloutements d’une dinde dans sa cage, il ne décroche pas le regard de cette pièce aux murs lézardés. Sur un lit, il y a l’attraction de ce gosse et de