Film documentaire

Bernard Diederich dans la galerie des portraits d’Arnold Antonin

Antonin trouve en lui-même une résonance dans les personnages auxquels il insuffle une nouvelle vie dans la lumière. Après le boulimique Frankétienne qui pourrait ruiner un marchand d’art, selon la belle formule de Dany Laferrière, après René Depestre qui a connu de grandes aventures littéraires et politiques enluminées dans les pages des livres, le réalisateur de plus d’une cinquantaine de films s’est attaqué, dans un documentaire, à une grande figure de l'histoire contemporaine du journalisme : Bernard Diederich. Ce journaliste-écrivain, photographe, né en 1926, à la Nouvelle-Zélande, pays d'une myriade d'îles, où se parlent 176 langues différentes, l’a intrigué.

Claude Bernard Sérant
Par Claude Bernard Sérant
21 nov. 2017 | Lecture : 6 min.

Claude Bernard Sérant

Nonagénaire vigoureux, écrivain solide, Bernard Diederich qui prend part à Livres en folie comme ses pairs, Mme Odette Roy Fombrun, Makenzy Orcel, Frankétienne, Lyonel Trouillot, attire le réalisateur dans son trou de serrure, pour reprendre l’expression de Cocteau, parlant du cinéma. « Il m’a intrigué, cet homme qui a jeté l’ancre en Haïti en décembre 1949. C’est un homme qui est dans le militantisme depuis sa jeunesse. Il a été intéressé par la personnalité des Haïtiens. Il est même tombé sur Ginette Dreyfus

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