Un vieil adage veut que les peuples aient les dirigeants qu’ils méritent. Les peuples seraient-ils fous ou bêtes, ou composés d’individualités monstrueuses ? Ou surdéterminés par des réflexes sauvages ?
Il y a un an une ministre de la Culture, plus guerrière qu’instruite, abandonnait le lieu d’une remise de prix, parce qu’on y avait récité des vers d’un poète pourtant salué comme l’un des plus importants du XXe siècle. Mais ce n’était qu’une ministre. Si l’on ose le portrait des chefs d’État et de gouvernement, c’est une sacrée galerie