par Valentino Nelson et Leloup
Vers le milieu des années 80, c'est une presse dans la force de l'âge distribuée tant aux Etats-Unis qu'en Europe et qui dispose dans certains cas de ses propres ateliers d'édition mais dont l'existence sera mise en question au lendemain de la chute de la maison Duvalier en février 1986. Certaines figures de proue seront alors recrutées par les grands réseaux montréalais d'information. D'autres rentrent au pays mettre la main à la pâte de la reconstruction nationale.
Les années terribles (1970-1980)
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Dossier
Panomara de la vie littéraire des Haïtiens au Québec
La Presse Haïtienne du Québec fait vraisemblablement ses débuts vers la fin des années 60, mais c'est vers le milieu des années '70 qu'elle connaît son plus vif essor quand elle s'organise de manière systématique autour du combat contre le régime Duvalier. C'est donc la lutte contre la dictature qui réunit en cercles littéraires et politiques effervescents et plus ou moins permanents la fraction de l'intelligentsia haïtienne vivant dans cette grande ville d'Amérique du Nord d'expression française. Et l'on peut déjà observer autour de 1972 une certaine pléthore de publications issues des différents foyers d'avant-garde sympathisant souvent avec les divers courants de la gauche internationale. C'est également vers cette période que la communauté haïtienne s'accroît de l'arrivée de plus en plus d'étudiants universitaires, d'exilés politiques et que les première vagues de travailleurs manuels mettent pied sur le sol québécois.
Par Le Nouvelliste
30 mai 2005 | Lecture : 23 min.