Selon l’IML, « les juges de paix ont envoyé à la morgue des personnes vivantes »

Sous la direction du Dr Jean Armel Demorcy, un spécialiste en médecine légale en Haïti, l’Institut médico-légal (IML) a rendu public le 3 août dernier son rapport annuel qui fournit un bilan de ses activités couvrant, de manière exceptionnelle, la période 2000-2016. Tout en faisant un plaidoyer pour que l’État haïtien renforce ses capacités, cette institution est revenue sur le cadre juridique consacrant l’expertise médico-légale en Haïti, son fonctionnement durant ces 15 dernières années, tout en précisant les fonctions et les missions de cette structure.

Jhuan Vladmir Hans Mombrun
Par Jhuan Vladmir Hans Mombrun
19 sept. 2017 | Lecture : 2 min.

Dans son compte-rendu, l’IML a présenté ses deux grandes préoccupations : la non-affectation d’allocations budgétaires à son fonctionnement et le manque de collaboration entre cette entité et les magistrats (debout ou assis). « Dans le budget 2013-2014, le Parlement avait formellement mis à la disposition de l’IML, pour la première fois, une allocation de 30 000 000 de gourdes », peut-on lire dans le rapport. Cette somme n’a été dépensée qu’à hauteur de 40% pour cause d'un « blocage d’ordre politique ». « Depuis, aucune allocation n’est spéc

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