Vernissage / Institut français en Haïti

Frantz Zéphyrin pour un monde sauvage et pur

L’artiste peintre Frantz Zéphyrin expose ce mercredi 13 septembre, à partir de 7 h p.m. à l’Institut français au Bois Verna, ses peintures. Le public prendra plaisir à découvrir la vision du peintre à travers un monde sauvage et pur. Très tôt ce matin, caméra photographique en bandoulière, nous avons accompagné Wébert Lahens chez l’artiste à Babiole. On voulait l’interviewer sur son travail. On nous a appris qu’il ne vit plus dans ces hauteurs. Quelques heures plus tard, nous nous sommes rendus à l’Institut pour quelques prises photographiques. Nous profitons de cette occasion pour tirer des archives de Le Nouvelliste une interview que Lahens, ce vieux routier des vernissages, a eu avec Frantz Zéphirin, hougan de son état, qui se dit être l’un des enfants d’Aloumandjha, père des Ogou’’. Dans cette interview, il nous raconte son aventure avec les esprits.

Le Nouvelliste
Par Le Nouvelliste
12 sept. 2017 | Lecture : 6 min.

Le Nouvelliste (L.N.) : Pourquoi tant de symboles mystiques dans votre oeuvre ?

Frantz Zéphirin - J’utilise les symboles parce qu’ils font partie de ma vie comme prêtre vaudou ; ils font partie de mon quotidien. Je suis un vaudouisant. C’est une continuité de ce que je suis.

L.N- Quel genre de symboles utilisez-vous?

F.Z - Mon œuvre est symbolique. Je suis, à la fois, un vaudouisant et un maître kabbale. Un point, une ligne, pour moi, est un symbole : visible et spirituel. C’est seulement si quelqu’un est cabalistique qu’

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