Il m’arrive de remonter aux années de ma jeunesse studieuse sans bien sûr que j’aie vécu comme François Villon, le poète vagabond. Voilà qui me fait penser à un camarade de classe terminale, Antoine J. Roc alias Tatane. Un joyeux drille. Un boute-en-train. Déjà en ce temps-là, par son talent musical il s’était révélé à nous. Excellent guitariste, chanteur mélodieux, il raffolait de musique brésilienne. De bossa-nova. Je crois l’entendre fredonner : «Samba Saravah». Tatane aimait aussi Claude Nougaro : «Sur l’écran noir de mes nuits blanches/