Sur fond des menaces des greffiers, les assises criminelles sans assistance de jury ont débuté le 9 août au tribunal de première instance de Port-au-Prince. « L’heure est à l’urgence », a déclaré le doyen du tribunal, Bernard St-Vil, qui croit dur comme fer qu’il faut mettre les bouchées doubles pour évacuer le plus de dossiers possible, après cinq semaines du mouvement de grève entamé par les greffiers affectés aux 18 juridictions du pays.
« Avec cinq ou six audiences par jour on va pouvoir évacuer bon nombre de dossiers comme c’éta