Tout au long du trajet, la modernité et l'accessibilité de certains villages reculés de la République voisine ont rappelé, d’une bien triste manière, l'état désastreux des routes haïtiennes, quand route il y a. Aussi reculés et perdus dans les montagnes qu’ont paru les bourgs par lesquels le convoi est passé, ils disposent de certaines infrastructures nécessaires à une vie paisible, sans les tracas liés à la recherche d'eau à des kilomètres de chez soi et aux autres aléas que vivent au quotidien la majorité des Haïtiens. On en arrive
Une île, deux nations et un orgueil mal placé
Au retour le “Rallye automobile frontière libre 2017” est parti de la ville de Dajabòn pour arriver à Elias Piña, ville voisine de la commune de Belladère située dans le département du Centre, avant de rejoindre la capitale haïtienne en passant par la ville de Mirebalais. Les voitures composant le convoi du rallye ont longé la route internationale sur près de 45 kilomètres à la zone frontalière haïtiano-dominicaine, passant par le site historique “Restauración” et d’autres localités situées dans cette région.