« On ne peut pas changer un pays sans l’école et l’enseignement », se plaît à répéter l'ex-sénateur Maxime Roumer, qui remplit la fonction de recteur de l’UNOGA. Pour lui, ce serait une faute à la mission essentielle de l’Université Nouvelle Grand’Anse (UNOGA) si après ce sinistre leurs portes restaient fermées. « Le pays ne connaîtra pas de jours meilleurs sans des générations de jeunes formés et préparés à tous les niveaux », avance-t-il, parlant avec passion du projet de départ comme d’un enfant qu’il a vu grandir dans son département.
Secouée, l’UNOGA maintient son cap
Comme bien d’autres institutions dans la Grand’Anse, l’Université Nouvelle Grand’Anse (UNOGA) a enregistré de sérieux dégâts lors du passage de l’ouragan Matthew en octobre dernier. Ce centre d’enseignement qui n’a jamais fermé ses portes même en ces temps difficiles, est à présent en phase de reconstruction. Avec les moyens du bord, les responsables ont tenté l’impossible pour éviter que les nouveaux étudiants soient recalés.