L’insécurité foncière, entre fraude et spoliation

Le ministre de la Justice et de la Sécurité publique, le magistrat Heidi Fortuné, a mis sur pied une « task force » composée du MJSP, du Bureau du secrétaire d'État à la Sécurité publique, du parquet et de la PNH, dans l’optique de réprimer avec rigueur les actes de spoliation et les différentes atteintes à la propriété privée sur toute l'étendue du territoire national. Cette nouvelle structure, la Brigade d’intervention contre l’insécurité foncière (BRICIF), a pour fonction de recueillir des plaintes de la population en cas de spoliation accompagnée de violence, faire des interventions sur la scène de crime et procéder à l’arrestation des personnes qui ont recours à la violence sur les propriétés litigieuses. Quid de l’insécurité foncière ?

Jhuan Vladmir Hans Mombrun
Par Jhuan Vladmir Hans Mombrun
19 juil. 2017 | Lecture : 2 min.

L’insécurité foncière se manifeste principalement de deux façons. De prime abord, elle peut prendre l’apparence de la spoliation définie par le décret du 30 novembre 1983 (Le Moniteur No 8 du 30 janvier 1984). Ce délit qui consiste en l’accaparation « par force ou violence […] d’un immeuble, maison d’habitation, parcelle ou pièce de terre, d’où il a été expulsé en exécution d’un jugement définitif » est puni d’une peine d' « emprisonnement d’un à trois ans et d’une amende de mille à six mille gourdes ».

Dans cette définition, il faut s

CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX INSCRITS

Inscrivez-vous gratuitement

Il vous reste 85% à découvrir. Inscrivez vous pour lire la suite de cet article.