Cinéma

L'évangile selon Jean Gardy Bien-Aimé

« Le miracle de la foi », le neuvième film de Jean Gardy Bien-Aimé, sans aller par quatre chemins, est difficile, oecuménique. L'oeil d'un cinéaste contemporain posé sur la foi d'un peuple originellement polythéiste qui porte encore dans ses entrailles les stigmates de l'enfer du colonialisme.

Marvin Victor
marvinvictor@lenouvelliste.com
Par Marvin Victor marvinvictor@lenouvelliste.com
13 juin 2005 | Lecture : 3 min.
L'histoire de «Le miracle de la foi » tient en quelques mots qui n'ont presque plus de résonnance dans la tête de plus d'un (évangile, mission, miracle, foi) dans un pays aussi miné, voué à la dérive. Comme une commande du royaume des Témoins de Jéhovah ou des églises (catholiques ou protestantes), elle est filmée avec l'oeil de la Bible. Une lecture plutôt « tête en bas » des Saintes Ecritures, à certains endroits. Mélissa (Ginoue Mondésir), une belle jeune fille qui aime les flonflons de la ville, les soirées étincelantes avec les copines
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